Le coût de production de l'électricité générée à partir de sources d'énergie renouvelables a atteint la parité ou reste situé en dessous du coût des combustibles fossiles pour de nombreuses technologies dans beaucoup de parties du monde", a affirmé l'Agence internationale de l'énergie renouvelable (IRENA) dans son nouveau rapport publié le 17 janvier.
Le rapport intitulé "Renewable Power Generation Costs in 2014**", conclut que la biomasse, l'hydroélectricité, la géothermie et l'éolien terrestre sont tous en concurrence avec le charbon, le pétrole et les centrales électriques au gaz, même sans soutien financier et malgré la baisse des prix du pétrole.
Le solaire photovoltaïque (PV) fait la course en tête au palmarès des baisses de coûts, avec une chute notable de 75% dans la fabrication des modules solaires PV depuis la fin de 2009 et avec un coût de l'électricité solaire photovoltaïque qui a diminué de moitié depuis 2010 .
Même si il faut relativiser ce constat car le prix des énergies renouvelables n’est pas universellement identique. Le cout varie beaucoup en fonction du cout des ressources et de la disponibilité du financement
Dans de nombreux pays l’éolien terrestre demeure l’une des sources d’énergies les plus compétitives.
Cependant la chute des prix du pétrole représente un risque pour les efforts mondiaux visant à doper la production d'énergies renouvelables et abaisser les émissions de carbone, mais peut-être aussi une opportunité .En effet il existe un vrai risque d’orientation de la consommation vers les énergies fossiles, énergie fossile qui provoque le réchauffement climatique que plus personne ne conteste.
A l'échelle du monde, les investissements dans les énergies nouvelles ont progressé de 16% ces 12 derniers mois, atteignant 310 milliards de dollars, et la capacité de production des éoliennes et des parcs solaires se sont renforcée de 26% sur la même période, pour atteindre 100.000 mégawatts. Cependant les énérgies renouvelables sont indispensables pour atteindre les objectifs mondiaux de réduction de CO2.
C’est bien la preuve que le développement des énergies renouvelables est en marche.